Le nouveau billet de 50 rials reste à l’effigie de feu le sultan Qabous


En politique étrangère régionale, une inflexion possible des engagements et de la neutralité médiatrice ? 

Après le demi-siècle de règne du sultan Qabous (1970-20201) les décisions et décrets du sultan Haïtham Ben Tarek Ben Taïmour Al-Saïd  (depuis le 11 janvier 2020) traduisent une évolution des priorités. Confronté à une double crise – effondrement du marché mondial du pétrole, pandémie de coronavirus, il a amorcé une restructuration de la structure du pouvoir, et accordé la priorité aux défis économiques. La politique régionale du sultanat pourrait également être infléchie. Les défis internes et externes sont donc nombreux.

La priorité désormais accordée aux questions économiques pourrait se traduire par une moindre visibilité d’Oman dans le champ des questions régionales. Le troisième défi du sultan Haïtham est celui de la politique étrangère. Dans une forme « d’exception omanaise », la diplomatie du sultan Qabous a toujours été perçue comme très spécifique dans un environnement régional marqué par les tensions au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et entre la plupart des Etats arabes et la République islamique d’Iran. Qabous a pratiqué une « diplomatie de petit Etat 2» caractérisée par des liens étroits avec les puissances britannique et américaine ; le bon voisinage (en particulier avec l’Iran) ; l’équilibre (entre l’Autorité palestinienne et Israël ; entre l’Arabie saoudite et l’Iran3 ; entre l’Inde, le Pakistan et la Chine ; et la médiation dans les tensions (en abritant des discussions irano-américaines sur le nucléaire en 2012) et les conflits (par exemple au Yémen)4, et pour la libération d’otages 5. La question d’une évolution éventuelle de ces positionnements qabousiens a donc été posée après le décès du sultan, autour de 5 pôles : Washington-Jérusalem-Riyad-Abou Dhabi-Téhéran.

Le nouveau sultan est familier des affaires diplomatiques. Il a été secrétaire aux affaires politiques (1986-1994), puis secrétaire général (1994-2002) du ministère des Affaires étrangères. Il a très souvent représenté le sultan lors de déplacements officiels à l’étranger – surtout lors des longues immobilisations de Qabous liées à sa maladie dans les dernières années. Youssouf Ben Alaoui (un ancien rebelle du Dhofar rallié à Qabous) était ministre des affaires étrangères depuis 1997 : il a été remplacé en août 2020 par le secrétaire général du ministère Badr Ben Hamad Al-Boussaïdi (né en 1960) . Le nouveau ministre doit désormais gérer une série de dossiers renouvelés ces derniers mois: l’arrivée d’un nouveau président à la Maison Blanche ; la réintégration du Qatar au sein du Conseil de coopération du Golfe ; l’établissement de relations diplomatiques entre Israël, Bahreïn et les EAU (plus le Soudan et le Maroc) ; l’évolution militaire et diplomatique du conflit yéménite. Tour d’horizon rapide :


1/ Quelle évolution des relations avec le Conseil de coopération du Golfe, avec l’Arabie saoudite et les EAU ?

Les relations de Mascate avec un Conseil de coopération du Golfe (1981) sous hégémonie saoudienne n’ont jamais été des plus simples. En effet, dans les deux dernières décennies, le sultan Qabous a considéré les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite comme les principales menaces potentielles pour sa sécurité nationale, bien davantage que l’Iran – sans, évidemment, que cela soit jamais formulé publiquement comme tel. Le sultan Qabous s’est ainsi toujours tenu à distance des projets saoudiens de pacte de sécurité de la rive arabe du Golfe, estimant que la non-inclusion de l’Iran était une erreur structurelle dès le départ.

Pour Mascate, la montée en puissance militaire actuelle des EAU, sous la férule du prince héritier émirati Mohammed ben Zayed (MBS), qui est en train de réussir à faire de Fédération la principale force militaire du Golfe (Iran mis à part), confirme cette thèse de la menace potentielle. D’autant que les contentieux bilatéraux existent, de la délimitation de la frontière terrestre aux relations d’Oman avec l’Iran, ou le positionnement de Mascate dans le conflit yéménite. Pour autant, les relations Oman-EAU sont importantes pour Mascate : les EAU sont le principal investisseur régional en Oman ; et de nombreux Omanais travaillent dans les EAU.

En 2015, Oman a refusé de rejoindre la coalition formée à l’initiative saoudienne pour intervenir contre les houthis au Yémen, et dont Riyad (pour la partie intervention aérienne, au nord du Yémen) et Abou Dhabi (pour la partie intervention inter-armes, y compris terrestre, au sud du Yémen, dont l’île de Socotra) étaient les deux piliers principaux. Le sultan a mis en avant la volonté de neutralité et la politique de bon voisinage pour ne pas intervenir sur sa frontière occidentale. Ce refus a irrité et Riyad et Abou Dhabi.

Dans la crise du Qatar de 2017, Oman avait choisi de soutenir Doha, en ouvrant son espace aérien et ses lignes maritimes à l’émirat. Les ports omanais se sont en partie substitués aux ports émiratis pour le commerce extérieur du Qatar. Les ports, aéroports et zones franches d’Oman ont fortement bénéficié du réacheminement des marchandises et des passagers en provenance et à destination du Qatar. De 2016 à 2018, les exportations omanaises vers le Qatar sont passées de 389 millions de dollars à 1,83 milliard de dollars, tandis que les importations annuelles omanaises en provenance du Qatar sont passées de 228 millions de dollars à 1,05 milliard de dollars. La suppression des contraintes liées au commerce imposées au Qatar par les autres États du Golfe rendra difficile pour Oman de maintenir ce niveau de commerce bilatéral. Toutefois, cette attitude positive a été récompensée financièrement par Doha, qui a accordé un prêt de un milliard de dollars à Mascate en octobre 2020.

Depuis la mort du sultan Qabous, les relations semblent se normaliser entre Mascate et le CCG. Mais ce n’est pas le résultat de démarches omanaises spécifiques. Si la crise CCG-Qatar semble désormais dépassée, c’est surtout à cause du constat par Riyad et Abou Dhabi que la politique de sanctions et d’embargo contre Doha a été un échec total ; et parce que l’émirat du Koweït a joué les bons offices entre les capitales antagonistes.


2/ Quelles perspectives pour les relations avec l’Iran ?

L’ouverture à l’Iran aura incontestablement été le trait le plus marquant et original de la diplomatie du sultan Qabous, se distinguant ainsi nettement de ses voisins. Les relations de Mascate avec Téhéran sont de bon voisinage, à la fois pour des raisons historiques, et de co-gestion réaliste d’Ormuz. Et elles ont aussi été, dans la dernière décennie, de coopération militaire et économique, à l’irritation permanente des tenants régionaux d’un renforcement des sanctions contre l’Iran.

C’est dans une logique réaliste que les deux régimes -que tout sépare, sinon peut-être l’histoire d’un Baloutchistan longtemps sous souveraineté de Mascate- assument conjointement leur responsabilité stratégique sur le détroit Ormuz et le golfe d’Oman. Quand, dans la dernière décennie, l’Iran est sur la sellette des Occidentaux avec la montée en puissance de la « crise du nucléaire » et des sanctions internationales, Mascate a adopté une position originale, considérant que « le sultanat n’a aucune raison de ne pas accorder crédit aux assurances données par Téhéran que son programme nucléaire n’a pas d’autres finalités que civiles. » On sait que Mascate a abrité en 2012-2013 des rencontres secrètes entre Iraniens et Américains, préalables à l’accord sur le nucléaire de Vienne en 2015 (le JCPoA).

En 2010, Téhéran et Mascate ont signé un accord de renforcement de leurs activités de défense, organisant chaque année, indépendamment des tensions internationales, des manœuvres navales conjointes : Mascate est ainsi à rebours des positions anti-iraniennes de la quasi totalité des autres acteurs régionaux -et de Washington. L’accord énergétique, négocié depuis 2005 (et qui butait sur le prix de vente du m³) et qui a été signé en 2014, prévoyait la livraison par l’Iran pendant 25 ans de 10 milliards de m3 de gaz, et la construction d’un gazoduc reliant les gisements iraniens d’Hormozgan au port omanais de Sohar, et des investissements iraniens sur la plate-forme pétrochimique de Sohar, et dans les terminaux de Duqm et de Salalah.

La politique des sanctions américaines du président Trump, sans cesse renforcées, et la crise économique en Iran, ont visiblement gelé les grands projets. Pour autant, Oman entend à ce jour maintenir des relations de bon voisinage nécessaire avec l’Iran. L’arrivée à la Maison Blanche du président Biden facilitera sans doute cette position : ce dernier entend revenir dans les (re)négociations sur le nucléaire, et a annoncé en janvier 2021 l’arrêt du soutien américain à l’intervention saoudienne au Yémen. Le contexte régional est toutefois susceptible de peser sur le dossier, en particulier avec les accords israélo-arabes récents. Il faudra donc attendre et les premiers gestes de l’administration américaine, et les résultats de l’élection présidentielle en Iran en juin prochain pour commencer à mesurer d’éventuelles infléchissements côté omanais.


Le 12 janvier 2020, jour de son investiture, le sultan reçoit le ministre iranien des affaires étrangères


3/ Oman va-t-il à son tour s’engager dans une normalisation des relations avec Israël ?

Les « accords d’Abraham », sous l’égide américaine (et les pressions de Donald Trump via son gendre Jared Kushner) permettent, à l’automne 2020, l’établissement de relations diplomatiques entre Israël et les EAU, Oman, le Soudan et le Maroc. Ils ont ouvert un débat dans la région6, en particulier dans des opinions publiques refusant l’abandon des Palestiniens, de la « cause palestinienne », et/ou du processus de négociation israélo-palestinien7. La décision des Émirats arabes unis, puis de Bahreïn, brise le consensus arabe préexistant – basé sur l’Initiative de paix arabe élaborée par l’Arabie saoudite en 2001, et adoptée par la Ligue arabe en 2002 – selon lequel les relations diplomatiques avec Israël sont subordonnées au développement d’un solution bi-étatique entre Israël et un État palestinien indépendant. La normalisation de l’automne 2020 commence à redéfinir l’architecture de sécurité du Golfe dans le cadre des tensions avec la Turquie et l’Iran.

Oman a accueilli l’accord émirati-israélien comme « un pas vers la paix régionale ». Pour Mascate, l’absence de relations diplomatiques avec Israël a pu peser sur sa capacité de médiation dans le dossier palestinien, et à trianguler entre des acteurs régionaux plus puissants -spécifiquement Riyad, Abou Dhabi et Téhéran. D’où l’intérêt d’une éventuelle normalisation omano-israélienne. Oman a amorcé des ouvertures vers Israël dans les années 1990, dans le contexte prometteur des accords d’Oslo en 1993. En 1994, le premier ministre israélien Yitzhak Rabin avait rencontré le sultan Qabous. L’année suivante, le ministre omanais des affaires étrangères avait été reçu à Jérusalem par Shimon Peres (premier ministre par intérim après l’assassinat de Y.Rabin) Les deux pays ont ensuite entretenu des relations commerciales, avec ouverture discrète de bureaux commerciaux. Ces avancées ont été suspendues après le début de la deuxième Intifada à l’automne 2000. Des contacts diplomatiques ont été repris ultérieurement, comme l’a montré, en octobre 2018, le discret déplacement du premier ministre Benjamin Netanyahu, accueilli à Mascate par le sultan Qabous – mais le voyage n’a pas été rendu public qu’après le départ du premier ministre israélien.

En ce qui concerne les accords d’Abraham et une éventuelle normalisation des relations avec Israël, Mascate reste donc actuellement sur une position d’expectative. Le dossier n’est visiblement pas une priorité, d’autant qu’il est susceptible de provoquer l’ire du grand voisin iranien. Les observateurs ont relevé, par ailleurs, que quelques voix se sont exprimées sur les réseaux sociaux pour critiquer les accords signés par Abou Dhabi et Bahreïn. Outre quelques universitaires, on a surtout donné publicité aux critiques exprimées par le grand mufti sunnite d’Oman, sheikh Ahmed ben Hamad Al-Khalili, d’habitude plus discret 8. L’hypothèse a été formulée que le Palais laissait ainsi s’exprimer une voix susceptible de reflèter l’opinion d’une partie de la population sensible à la question palestinienne, en une forme de soupape de sécurité. En revanche, une augmentation significative des investissements israéliens pourrait être un facteur incitatif à une évolution des positions actuelles de Mascate sur le dossier de la normalisation.


4/ La question du Yémen dépend aussi des évolutions américaines.

Oman a officiellement une position de neutralité dans le dossier yéménite. Le sultanat œuvre en tant que facilitateur et médiateur, en accueillant des délégations des parties au conflit, en apportant une aide humanitaire à des réfugiés transfrontaliers, et en négociant la ibération d’otages. Mais Riyad et Abou Dhabi le soupçonnent depuis des années de fermer les yeux sur le passage d’armes iraniennes aux houthistes. En décembre 2020, le gouvernement omanais a officiellement déclaré que l’une des dernières décisions du président Trump en toute fin de mandat – le classement des houthis yéménites comme « groupe terroriste » ne pouvait être que contre-productive, les houthis étant l’une des parties majeures de la réalité politique yéménite. Il faudra donc mesurer l’évolution de la diplomatie américaine du président Biden pour évaluer dans quelle mesure Oman pourra maintenir son positionnement des dernières années sur son voisin occidental.


Au final, on avancera en ce début 2021 l’hypothèse que la réussite du nouveau sultan Haïtham se jugera dans les domaines de la politique intérieure et de la politique économique, plus que dans la « diplomatie de petit Etat » qui avait fait l’une des originalités reconnues (et souvent appréciées) du sultan Qabous…

Jean-Paul BURDY


NOTES

1 https://questionsorientoccident.blog/2020/01/11/la-mort-du-sultan-qabous-doman-un-autocrate-eclaire-un-grand-melomane-un-diplomate-et-mediateur-apprecie/

2 https://questionsorientoccident.blog/2015/06/01/oman-une-diplomatie-de-petit-etat-quatre-decennies-de-politique-etrangere-du-sultan-qabous/

3 https://questionsorientoccident.blog/2014/03/07/le-sultanat-doman-une-diplomatie-regionale-originale-au-sein-du-ccg/

4 https://questionsorientoccident.blog/2019/07/09/oman-ce-mediateur-discret-des-crises-du-moyen-orient-par-aurore-lartigue-journaliste-rfi-moyen-orient/

5 https://questionsorientoccident.blog/2015/08/08/oman-et-la-mediation-discrete-une-interview-sur-rfi/

6 SMITH DIWAN Kristin, Public Debate Over the Abraham Accords Reflects Range of Views on Normalization in the Gulf, The Arab Gulf States Institute in Washington, August 24, 2020. En ligne :https://agsiw.org/public-debate-over-the-abraham-accords-reflects-range-of-views-on-normalization-in-the-gulf/ ; IBISH Hussein, After the UAE, Who Will and Won’t Be Next to Normalize With Israel? The Arab Gulf States Institute in Washington, August 24, 2020. En ligne :https://agsiw.org/after-the-uae-who-will-and-wont-be-next-to-normalize-with-israel/

7 Même si, en contrepartie, le développement de nouvelles colonies israéliennes est suspendu.

8 On aura relevé qu’à l’automne 2020, à l’occasion des tensions autour des caricatures de Charlie, de l’assassinat de Samuel Paty et du débat sur la place de l’islam/islamisme en France, suite à une intervention du président Macron sur le sujet, le même grand mufti s’est dit publiquement partisan du boycott des produits français, et a appelé tous les musulmans à retirer leurs investissements dans des entreprises françaises. Cf. https://www.middleeastmonitor.com/20201028-oman-mufti-supports-boycott-of-french-products/


REFERENCES (classement chronologique)

SMITH DIWAN Kristin, Oman’s New Sultan Unlikely to Pursue Qaboos’ Monopoly of Power, The Arab Gulf States Institute in Washington, February 10, 2020. En ligne : https://agsiw.org/omans-new-sultan-unlikely-to-pursue-qaboos-monopoly-of-power/

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