
L’antiaméricanisme a été largement inexistant lors des premiers mois des « printemps arabes », en 2011. Il est pourtant une région, le Golfe, où il a été très vif. Le cas du Bahreïn permet d’analyser l’argumentaire de campagnes a priori paradoxales, dans une région où la sécurité des pétromonarchies est garantie depuis le milieu du XXe siècle par les États-Unis. Cet antiaméricanisme a été alimenté par les interventions militaires en Afghanistan (2001-2014) puis en Irak (2003-2011), et relancé par les évolutions de la diplomatie de Washington à l’égard de l’Égypte et de l’Iran. L’hypothèse d’un « pivot iranien » du président Obama irrite au plus haut point.
La dernière livraison de Moyen-Orient (no 22, avril-juin 2014) est consacrée au Conseil de coopération du Golfe). Table des articles : http://www.moyenorient-presse.com/?p=1501
Notre article sur « L’antiaméricanisme dans le Golfe » est accessible en .pdf sur le lien:2014-3-13-Gulf-MO22-V1.pdf
On peut y ajouter l’analyse d’Olivier da Lage sur l’évolution du pouvoir saoudien:
http://odalage.wordpress.com/2014/04/15/game-of-thrones-a-riyad/